litbaza книги онлайнИсторическая прозаВольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло

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nomme Tobol et la ville Tobolsk.

REM. II. p. 41, l. 2. La rivière s’appelle Tobol, et la ville Tobolsk. En faisant cette correction la note en bas sera superfluë. Voyés aussi p. 44, l. 14.

SUPP. p. 40, à la fin. En remontant l’Oby à la jonction de la rivière d’Irtisch avec celle du Tobol on trouva une petite habitation dont on a fait la ville de Tobol. Ce n’est pas en remontant l’Oby qu’on est venu à la jonction des rivières Irtisch et Tobol. Les gens qui ont bâti la ville de Tobolsk ont été envoyés de Tumen ville située sur la rivière Toura.

SUPP. p. 41. l. 3. Qui croirait que cette contrée a été longtemps le séjour des Huns? C’est ce qu’il sera très difficile à prouver.

SUPP. p. 41. l. 7. Les Tatares Usbecs ont succédé aux Huns et les Russes aux Usbecs. Les Usbecs n’ont jamais demeuré en Sibérie.

SUPP. p. 41. l. 16. montagnes éternellement glacées qui bornent les mers du Nord. Il n’y a presque aucune montagne le long de la mer Glaciale.

JOUR. Croyez-vous, Monsieur, qu’il soit plus difficile d’écrire Irtisch que Irtis, selon M. de Voltaire, pag. 40; Tobolskoi que Tobol (pag. 41)? – Objection de Voltaire: «Tous ces noms sont écrits dans l’histoire de M. Voltaire comme on les écrit en Russie».

JOUR. On a envoyé à M. de Voltaire un extrait des chartes et des papiers imprimés à Pétersbourg. Il n’a pas vû dans ces mémoires que les Usbecs, pag. 41, ayent jamais passé en Sibérie. S’il les eût lus, il eût appris que le long de la mer Glaciale il n’y a point de montagnes, mais des plaines immenses et couvertes de mousse, nourriture ordinaire des rennes.

N. 72. – Au-dessous de la contrée des Samoyèdes est celle des Ostiaks le long du fleuve Oby. Ils ne tiennent en rien des Samoyèdes… les uns sans religion, parce qu’ils ne sont pas rassemblés; les autres, qui composent des hordes, ayant une espèce de culte, faisant des vœux au principal objet de leurs besoins; ils adorent, dit-on, une peau de mouton, parce que rien ne leur est plus nécessaire que ce bétail (410).

SUPP. p. 42. l. 5. Ostiaks sans religion. Ils avoient la même religion que les Lappons et à présent ils sont presque tous chrétiens.

SUPP. p. 42. l. 9. ils adorent une peau de mouton parce que rien ne leur est plus nécessaire que ce bétail. Il ne nourrissent aucun bétail, par conséquent aussi point de moutons. Ce sont les peaux des ours qu’ils ont adoré autrefois.

JOUR. On a envoyé à M. de Voltaire un extrait des chartes et des papiers imprimés à Pétersbourg… S’il les eut lus… Il n’y eut pas trouvé ce culte ridicule qu’il attribue aux Ostiakes, et n’eut pas dit que ces peuples adorent une peau de mouton, parce qu’il est absurde de penser que dans un pays où il n’y a pas de moutons les habitants adorent la peau de cet animal. – Réplique de Voltaire: «Si ce n’est point une peau de mouton, c’est une peau d’ours, qu’ils adorent: l’erreur, si c’en est une, mérite-t-elle une critique?»

Dans l’introduction au 2me vol. de son «Histoire» Voltaire y riposta de la façon suivante: «On peut substituer une peau d’ours à la peau de mouton que plusieurs voyageurs prétendent être adorée par les Ostiaks. Si ces bonnes gens rendent un culte à ce qui leur est utile, une fourrure d’ours est encore plus adorable qu’une peau de mouton, et il faut avoir une peau d’âne pour s’appesantir sur ces bagatelles.»

N. 73. – Plusieurs auteurs prétendent que ce peuple [les Ostiaks] est originaire de la grande Permie; mais cette grande Permie est presque déserte: pourquoi ses habitants se seraient-ils établis si loin et si mal? Ces obscurités ne valent pas nos recherches. Tout peuple qui n’a point cultivé les arts doit être condamné à être inconnu (411).

SUPP. p. 42, à la fin. Plusieurs auteurs prétendent. Les objections que Mr. de Voltaire fait contre cette opinion paroissent très faibles. Il veut que les Ostiaks ne soient pas sortis de la grande Permie, parceque celle-ci est presque déserte. J’en conclus le contraire. Il demande, pourquoi ses habitants se seroient-ils établis si loin et si mal – les auteurs répondent: parcequ’ils ont craint la supériorité des autres nations voisines.

SUPP. p. 43. l. 3. Tout peuple qui n’a pas cultivé les arts doit être condamné à être inconnu. Ce seroit grand dommage pour l’histoire, pour la géographie, pour la connaissance physique et morale de l’homme.

N. 74. – C’est surtout chez ces Ostiaks, chez les Burates, et les Jakutes, leurs voisins, qu’on trouve souvent dans la terre de cet ivoire dont on n’a jamais pu savoir l’origine: les uns le croient un ivoire fossile; les autres, les dents d’une espèce d’éléphant dont la race est détruite… Plusieurs montagnes de ces contrées sont remplies de cet amiante, de ce lin incombustible dont on fait tantôt de la toile, tant une espèce de papier (411).

SUPP. p. 43. l. 6. chez ces Ostiaks, chez les Burates et les Jakutes leurs voisins. Bons voisins qui demeurent de 100 à 200 lieues les uns des autres!

SUPP. p. 43. l. 10. Ivoire fossile. Il n’y a pas de doute que ce ne soient des dents d’éléphant. L’anatomie de l’éléphant la fait voire par la parfaite ressemblance de tous les os et surtout du crâne.

SUPP. p. 43, l. 16. plusieurs montagnes remplies d’amianthe. Il n’y en a qu’une seule sur le bord de la rivière Tagil qui tombe dans la Tavda [?] et celle-ci dans le Tobol.

N. 75. – Au midi des Ostiaks sont les Burates, autre peuple qu’on n’a pas encore rendu chrétien. A l’est il y a plusieurs hordes qu’on n’a pu entièrement soumettre (4 1 1).

REM. II. p. 43. l. 22. hordes. C’est un mot tatare qui signifie la résidence du kam. Il n’est usité qu’en parlant des Tatares. On pourroit plustôt les nommer peuples sauvages. Il

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