Шрифт:
Интервал:
Закладка:
995
«Le public ayant pu être ainsi trompé depuis 1638, époque de la naissance de Louis XIV, jusqu'au temps où Voltaire, qui connaissait la vérité, déclare ne vouloir pas la dire, à combien plus forte raison doit-on penser qu'il fut facile, au commencement du quinzième siècle, et sous le règne d'un monarque aliéné, de jeter un voile sur la naissance de la prétendue Jeanne-d'Arc, d'empêcher ensuite les écrivains de faire connaître ce qu'ils en savaient» (Caze P. La Vérité sur Jeanne d'Arc. T. 2. P. 11–13).
996
«Il n'est pas possible enfin d'attribuer de bonne foi à Charles VII et aux premiers personnages de sa cour une ignorance assez stupide pour n'avoir pas prévu les terribles inconvéniens où ils devaient infailliblement retomber si, après avoir donné leur confiance à Jeanne d'Arc comme à une fille miraculeusement envoyée par le ciel au secours de la France, ou comme à une guerrière thaumaturge, l'événement démontrait que sa mission était fausse, que sa vertu d'opérer des miracles était chimérique» (Ibid. T. 2. P. 72–73).
997
Ibid. T. 1. P. 103–107, 156, 163–174; T. 2. P. 32, 57–59, 87–90, 104, 114, 160161, 182–186.
998
См. о них ниже: Глава 11.
999
«Dixit eciam, dum esset Turonis vel in Chaynone, gallice a Chinon, misit quesitum unum ensem existentem in ecclesia Sancte Katharine de Fierbois, retro altare; et statim post repertus fuit omnino rubiginosus» (PC, 1, 76).
1000
В действительности скульптура Жанны д'Арк в образе древнеримской богини войны Беллоны была выполнена М.-А. Слодцем только в 1756 г., т. е. значительно позднее правления Франциска I. Ее установили на площади Старого рынка в Руане — месте казни девушки: Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc. Т. 5. P. 235–236.
1001
«Deux monumens en forme de trophée avaient déjà été élevés à sa gloire, l'un à Orléans, et l'autre à Rouen, mais son tombeau n'était nulle part… François Ier était ingénieux. C'est donc en lui attribuant l'idée noble et ingénieuse d'ériger en honneur de Jeanne d'Arc une tombe expiatoire dans la chapelle de Sainte-Catherine de Fierbois. Les fleurs de lis sont en effet parmi nous le signe représentatif du sang royal. Dans la tombe érigée par François Ier, des fleurs de lis remplacèrent donc les restes absens, les cendres disperssées de l'héroïne. Quant à l'estampe aux armes de France, il faut se la représenter comme un véritable ex voto où se trouvaient à-la-fois consignées l'intention secrète et la qualité du fondateur» (Caze P. La Vérité sur Jeanne d'Arc. T. 1. P. 256–257).
1002
Bibliothèque municipale de Grenoble. Ms. 0873 (U. 1091).
1003
«Or le héros et l'héroïne donnèrent la chasse aux Anglais, les attaquèrent, les poursuivirent, les assimilèrent enfin aux oiseaux timides qui se dissipent et se dispersent à l'aspect des oiseaux carnassiers. Les deux oiseaux de proie dessinés dans la broderie qui sert de cadre à la première page de la traduction des poésies de Charles d'Orléans, font donc allusion à Dunois et à la prétendue Jeanne d'Arc» (Caze P. La Vérité sur Jeanne d'Arc. T. 2. P. 47).
1004
Воспроизведение fol. 9 из рукописи см. на сайте: https://bvmm.irht.cnrs.fr/iiif/27273/canvas/canvas–2685216/view (дата обращения: 04.06.2023).
1005
«Respondit quod habebat vexillum cuius campus erat seminatus liliis; et erat ibi mundus figuratus et duo angeli a lateribus eratque coloris albi, de tela alba vel boucassino; eratque scripta ibi ista nomina Jhesus Maria, sicutei videtur; et erat fimbriatum de serico… Interrogata an hec nomina Jhesus Maria erant scripta superius aut inferius vel a latere: Respondit quod a latere, sicut ei videtur» (PC, 1, 78).
1006
«Une pareille répugnance à dénaturer ainsi l'état primitif de ce drapeau ne venait-elle pas de la satisfaction qu'aurait ressentie la Pucelle à le voir toujours orné seulement de fleurs de lis et des mots Jhesus Maria inscrits sur l'un de ses bords tel qu'il était, c'est-à-dire, à l'époque où ses royaux parens la firent disparaître d'auprès d'eux pour soustraire son enfance et se dérober eux-mêmes aux dangers qui les menaçaient?» (Caze P. La Vérité sur Jeanne d'Arc. T. 2. P. 212).
1008
Я глубоко признательна А. П. Черных, руководителю Центра гербоведческих и генеалогических исследований ИВИ РАН, за многочисленные консультации по данному вопросу.
1009
«Interrogata utrum haberet scutum et arma. Respondit quod ipsa nunquam habuit; sed rex suus dedit fratribus suis arma, videlicet unum scutum asureum in quo erant duo lilia aurea et ensis in medio; et, in ista villa, descripsit cuidam pictori eadem arma, quia pecierat ab ea que arma gerebat. Item dixit quod illud fuit datum per regem suum fratribus suis, sine requesta eiusdem Iohanne et absque revelacione» (PC, 1, 114).
1010
PC, 2, 106, n. 1.
1011
Наличие родового герба предполагало возведение его держателя в рыцарский статус: Черных А. П. Геральдика // Введение в специальные исторические дисциплины. М., 1990. С. 40–80.
1012
«… ex nostra certa scientia ac plenitudine potestatis nobilitamus et nobiles facimus; concedentes expresse ut dicta puella, dicti Jacobus, Isabella, Iacqueminus, Ioannes et Petrus, et ipsius puellae tota parentela et lignagium, ac ipsorum posteritas nata et nascitura, in suis actibus, in judicio et extra, ab omnibus pro nobilibus habeantur, et reputentur. Datum Magduni super Ebram mense Decembris, anno Domini millesimo CCCCmo vicesimo nono» (Hordal J. Heroinae nobilissime Ioannae Darc. P. 21–26).
1013
Описание герба Ж. Ордаль приводил